Voyage dans les Cyclades (suite) : PAROS-ANTIPAROS par Marianne et Marc Sylvestre de Sacy

Publié le par Les amoureux de la Grèce

Mercredi 6 octobre  

  

                                       PAROS 

                                   

Le petit déjeuner sur la terrasse de l’hôtel face à la mer est toujours aussi plaisant. Il fait beau, mais le vent est frais. A 10 h nous prenons le bateau Sea-Jet pour Paros où nous arrivons 40 minutes plus tard. C’est rapide et bien agréable d’être sur le pont car le soleil est assez chaud. Gare aux coups de soleil !

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Paros est une grande île riche : de l’eau, une bonne terre, de beaux coteaux ensoleillés, elle produit du vin, des fruits et du blé et est célèbre pour la beauté de son marbre au grain très fin. Elle fut donc puissante dès le 1er millénaire av. J.-C. et concurrente de Naxos. Elle ne choisit pas le bon camp au  5e s. av. J.-C. en se ralliant aux Perses. Athènes la châtiera brutalement. Ensuite, elle devint elle aussi un repaire de pirates, à moins que ce ne soient simplement des commerçants un peu musclés ; la frontière était assez floue… Ses enfants firent fortune en dehors de l’île, notamment les Mavrogenis à Constantinople. Elle garda toujours son indépendance à l’égard des Turcs avec qui elle entretenait de bons rapports.

A peine débarqués à Parikia, la capitale de l’île, nous nous regroupons au pied du moulin situé au centre d’un carrefour près du port pour attendre l’autobus qui emporte nos bagages à l’hôtel. Marianne, épouse chypriote d’un Français, nous quitte pour rester deux jours chez sa sœur qui habite Paros.

Constantin nous emmène visiter l’église d’Ekatontapyliani, littéralement l’église aux cent portes. La légende raconte qu’elle en a 99 et que, le jour où l’on découvrira la centième, Istanbul reviendra sous la domination grecque ! En réalité, elle a bien moins de portes qu’annoncé, mais c’est une magnifique basilique paléochrétienne.

Construite à l’origine au dessus du gymnase antique et dédiée à Saint Nicolas qui avait fait une escale à Paros, elle reçut la visite de Sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin, en route pour la Palestine (320), où elle allait rechercher la Sainte Croix. Elle y fit le vœu d’y construire une grande église si elle découvrait la croix, ce qui fut fait. L’église fut ensuite dédiée à la Vierge et agrandie au 10e s. Elle connut encore bien des vicissitudes, des ajouts, des restaurations au cours des siècles.

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Elle dresse son portail trilobé dans un jardin luxuriant aux ficus impressionnants, jasmins parfumés et bougainvillées colorées. Les cloches pendent d’ailleurs aux branches d’un énorme ficus. On y entre par un narthex qui abrite plusieurs tombes. Son centre est coiffé d’une coupole.

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L’intérieur est rythmé par des rangs de pierres différentes. L’iconostase appuyée sur quatre colonnes du 6es porte trois remarquables icônes du 17es : une Vierge assez sombre, offerte par la famille des Phanarios, seigneurs indépendants d’Istanbul originaires de Valachie ; elle est enchâssée dans une reza en argent admirable de finesse. Le visage d’un Christ Pantocrator sévère surgit d’une reza en relief. Une Dormition complète cette iconostase.

 

 

Du haut de la galerie qui court autour de l’église et qui était réservée aux femmes (gynécée), on peut se rendre compte que derrière l’iconostase, dans la partie réservée aux prêtres, se trouve une espèce d’amphithéâtre à gradins appelé synthronon, où ces derniers se tenaient pour des colloques ou des cérémonies plus intimes. Les pierres des gradins ont été récupérées dans le théâtre antique.

Vingt-quatre fresques du 17es illustrent dans le chœur vingt-quatre strophes d’un poème à Marie, l’hymne acathiste. Les fresques présentent des marques de piquage au burin dues aux travaux qui ont eu lieu pour les recouvrir d’une couche de peinture blanche au 19es. A l’époque, on trouvait que c’était plus joli que ces vieilles images un peu défraîchies ! Sous l’autel couronné d’un ciborium en marbre, jaillit encore une source d’eau bénite. 06.10-1--Paros-010.jpg

La chapelle à gauche de l’église est la partie la plus ancienne (4es) dédiée à Saint Nicolas ; là aussi un amphithéâtre occupe la petite abside.

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A droite de l’église, s’ouvre le baptistère du 4e s, de plan basilical à trois nefs, coiffé d’une coupole et dont la cuve baptismale, à moitié enterrée dans le pavement, présente la forme d’une croix byzantine. Le futur baptisé entrait par le narthex à l’ouest, puis descendait dans les fonts baptismaux par la branche ouest de la croix et, après immersion, en ressortait par l’est, tout un symbole. Au centre de la cuve cruciforme se dresse une colonne qu’on peut considérer comme un îlot sacré ou comme le Christ, pivot du salut…

Nous voici sous le charme de ces lieux antiques et envoûtants et bercés par le crissement chaleureux des cigales.

Dans le cloître attenant, se trouve un petit musée consacré à des objets liturgiques et à des icônes du 15e au 18es. Nous remarquons notamment une icône de Saint Dimitri qui, à l’instar de Saint Georges, monte un cheval fougueux et de sa lance transperce, non pas un dragon, mais un homme !

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                                                Le baptistère et deux icônes du petit musée          

L’autocar vient ensuite nous chercher pour nous faire faire le tour de l’île de Paros et Constantin nous fait un cours d’histoire grecque : que de conflits !

Nous commençons par le nord-est et nous arrêtons à Naoussa, joli port niché dans la baie du même nom.

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                                      Le charmant petit port de Naoussa, tout en couleurs

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                                       Autre vue du port de Naoussa

Comme Mykonos, Naoussa est un dédale de ruelles blanches et les vagues lèchent les quais et les façades des maisons.

  

Naoussa est célèbre en Grèce pour avoir résisté héroïquement contre le pirate Barberousse en 1537. C’est l’endroit idéal pour manger du poisson ou de « l’octapodi », mais le menu que l’on nous sert dans la taverne près du port n’est pas terrible : après de bons mezzés, une côtelette de porc pas assez cuite !

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Au bord de l’eau, un couple de Chinois, à moins que ce ne soient des Japonais, font leurs photos de mariage : la mariée en longue robe blanche mais baskets aux pieds, le jeune époux en jeans et T-shirt ! A proximité, des oies blanches naviguent sur les eaux du port.

Après le déjeuner, nous flânons un peu dans les rues, puis l’autocar nous emmène au centre de l’île assez escarpée vers Lefkès, charmant village endormi étagé sur la colline.

« J’ai pris la ruelle et au détour de la petite rue, j’ai découvert la place historiée, les maisons « blasonnées, le beau village armorié. Un village comme on en voit sur les peintures d’autrefois où les « femmes accroupies sur les seuils, les hommes assis sous les acacias et jouant au tavli, les enfants « courant ici et là se figèrent comme les figurants d’une scène surgie de quelle faille du temps ?.J’étais « là, respirant ces odeurs d’eucalyptus, de fleurs de citronniers..... »

L’été grec  -  Jacques Lacarrière.

Le marbre de Paros beige rosé sculpté et taillé, orne de nombreux linteaux, des puits, des bancs…En haut d’une toiture se dressent des acrotères, sortes de décorations en poterie terminant les rangées de tuiles comme dans l’antiquité.

De nombreuses maisons biscornues auraient bien besoin d’être restaurées.

Constantin nous propose de boire quelque chose sur une petite place ombragée.

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Vingt personnes d’un coup ! La dame qui tient la buvette semble un peu affolée d’autant plus que nous commandons presque tous des jus d’oranges ou de citrons pressés car nous savons qu’ils sont délicieux. Mi et Josiane vont l’aider à presser les 4 oranges par verre ! En échange, elle nous sert de petits morceaux de gâteaux. Un petit chat saute sur mes genoux et n’en descendra qu’à mon départ. Halte paisible, cela aussi fait partie de la civilisation grecque.

Au retour, nous passons par le sud de l’île où se trouvent les fameuses carrières de marbre (Latomia Marmarou). Paros comptait de nombreux sculpteurs dans sa population ; on peut parler d’une école de sculpture dont les deux plus célèbres représentants furent Agoracrite

(5es av.J.-C.), aide de Phidias, et Skopas (4es av.J.-C.). Dès le 1er millénaire av.J.-C., Paros était déjà riche et c’est de cette île que sont originaires les célèbres statuettes, appelées idoles cycladiques, dont nous verrons quelques exemplaires demain au musée.

Nous rentrons à l’hôtel  et, comme il nous reste encore un peu de punch, Marc et moi partons vers le centre de Parikia qui n’est pas très éloigné en marchant le long de la mer.

Tout près du port, naturellement, se dresse la traditionnelle chapelle dédiée à Saint Nicolas, toute blanche, toute arrondie, coiffée d’une coupole bleue. D’ailleurs, à Paros comme à Mykonos, presque toutes les coupoles sont bleues.

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 Nous nous perdons dans les ruelles comme Lawrence Durrell.

« Les deux rues principales, longues et à peu près parallèles, sont reliées par une broderie en zigzag de « ruelles d’un blanc pur donnant l’impression d‘une bonne idée venue après coup : un dieu étourdi a « gribouillé sur le plan symétrique initial. C’est sans doute ce qu’aimait (le poète) Séféris : « l’inattendu. »

Les îles grecques - Lawrence Durrell

Tout en haut du kastro vénitien, ô surprise, voici le plus bel exemple de récupération de matériaux anciens en architecture ! Les croisés vénitiens ne se sont pas gênés pour prendre aux monuments antiques des colonnes

 

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qu’ils ont sectionnées en tronçons. Ils les ont ensuite couchés et insérés dans leurs murailles. C’est assez pathétique, ces blocs sculptés pour des desseins plus nobles et asservis dans des murailles rugueuses.

                                        Le  kastro vénitien avec ses éléments de récupération.

Nous montons jusqu’au sommet du Kastro dominé par une très ancienne église, Saint Constantin.

 

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06.10-les clochers monastère Ekatontapyliani

Le vent forcit mais il fait doux. Des éclairs de chaleur clignotent sur la mer. Nous rentrons dîner tout à côté de l’hôtel, à la taverne Apostolos.

 

Jeudi 7 octobre                               

                       

 

                                              PAROS-ANTIPAROS

 

Il pleut !

 

A 9 h 30, le bus vient nous chercher pour nous emmener au nord-est de Paros, sur la pointe de Pounda, d’où nous prenons le bateau pour Antiparos, île située juste en face de Paros.

Nous commençons par visiter la grotte des stalactites. Ainsi au moins, nous serons au sec.

410 marches au programme et une salle gigantesque de 216 m de long sur 203 m de large et haute de 18 m. Certaines stalactites portent des graffiti assez anciens, notamment du 18e s, et curieusement pas mal de graffiti de voyageurs français. La grotte s’ouvre assez haut dans la colline et l’on aurait une belle vue si de gros nuages n’envahissaient l’horizon.

Voici comment Joseph Pitton de Tournefort, savant botaniste mandé par Louis XIV en 1700 pour explorer l’Archipel, le Levant et ses « Echelles », narre sa découverte de la grotte d’Antiparos :

« On descend d’abord dans un précipice horrible à l’aide d’un câble que l’on prend la précaution d’attacher tout à l’entrée. Du fond de ce précipice on se coule, pour ainsi dire, dans un autre bien plus effroyable, dont les bords sont fort glissants, et qui répondent sur la gauche à des abîmes profonds : on place sur les bords de ces gouffres une échelle, au moyen de laquelle on franchit en tremblant un rocher tout à fait taillé à plomb. On continue à glisser par des endroits un peu moins dangereux ; mais dans le temps qu’on se croit en pays praticable, le pas le plus affreux vous arrête tout court, et l’on s’y casserait la tête si l’on n’était averti et retenu par les guides. On y trouve encore le reste d’une échelle que Mr de Nointel y avait fait placer : comme elle est pourrie depuis ce temps-là, nos guides avaient pris soin d’y en apporter une toute neuve. Pour y parvenir, il fallut se couler sur le dos le long d’un grand rocher, et sans le secours d’un autre câble que l’on y avait accroché, nous serions tombés dans des fondrières horribles.

Quand on est arrivé au bas de l’échelle, on se roule encore sur des rochers, tantôt sur le dos, tantôt couché sur le ventre, suivant qu’on s’en accommode le mieux ; car chacun cherche la marche la plus favorable pour suivre la compagnie. Après tant de fatigues, on entre enfin dans une admirable grotte que Mr de Nointel ne pouvait se lasser d’admirer avec raison. (…)La voûte en est assez bien taillée, relevée en plusieurs endroits de grosses masses arrondies, les unes hérissées de pointes semblables à la foudre de Jupiter, les autres bossuées régulièrement, d’où pendent des grappes, des festons, des lances d’une longueur surprenante. A droite et à gauche, ce sont des rideaux et des nappes, qui s’étendent en tous sens, et forment sur les côtés des espèces de tours cannelées, vides la plupart, comme autant de cabinets pratiqués autour de la grotte. On distingue parmi ces cabinets un gros pavillon B, formé par des productions qui représentent si bien les pieds, les branches et les têtes des choux-fleurs, qu’il semble que la nature nous ait voulu montrer par là comment elle s’y prend pour la végétation des pierres. Toutes ces figures sont de marbre blanc, transparent, cristallisé, qui se casse presque toujours de biais et par différents lits comme la pierre judaïque. La plupart même de ces pièces sont couvertes d’une écorce blanche et résonnent comme du bronze, quand on frappe dessus.

Au fond de la grotte sur la gauche se présente une pyramide bien plus surprenante, qu’on appelle l’autel A depuis que Mr de Nointel y fit célébrer la messe en 1673. Cette pièce est toute isolée, haute de 24 pieds, semblable en quelque manière à une tiare, relevée de plusieurs chapiteaux, cannelés dans leur longueur, et soutenus sur leurs pieds, d’une blancheur éblouissante, de même que tout le reste de la grotte. Cette pyramide est peut-être la plus belle plante de marbre qui soit dans le monde. (…) Pour faire le tour de la pyramide, on passe sous un massif ou cabinet de congélations, dont le derrière est fait en voûte de four : la porte en est basse ; mais les draperies des côtés sont des tapisseries d’une grande beauté, plus blanches que l’albâtre : nous en cassâmes quelques unes dont l’intérieur nous parut comme de l’écorce de citron confite. Du haut de la voûte, qui répond sur la pyramide, pendent des festons d’une longueur extraordinaire, lesquels forment pour ainsi dire l’attique de l’autel. (…)

Des bords de la caverne d’Antiparos pendent quelques pieds de ce beau câprier sans épines, dont on confit le fruit dans l’île. »

Relation d’un voyage du Levant fait par ordre du Roy.

Nous redescendons ensuite en bus pour visiter le kastro très original d’Antiparos. Fondé vers 1400, c’était un repaire de pirates. Sous une pluie battante, nous faisons le tour des maisons de un ou deux étages qui font la ronde autour de la place centrale, le dos aveugle tourné vers l’extérieur, à la fois mur d’enceinte et habitations. On accédait aux maisons par des escaliers extérieurs accolés aux façades. Jadis le donjon se dressait au milieu. Il reste une citerne à sa place.

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Un petit musée tout en haut de la place-forte nous permet de voir quelques photos anciennes et des reproductions de statues cycladiques de l’âge du bronze. La confiance règne : il est ouvert à tout vent.

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A 12 h 30, nous reprenons le bateau, déjeunons chez Katerina, à côté de l’hôtel décidément bien entouré de restaurants et….faisons une grand sieste bien méritée. A 18 h, requinqués par un café frappé « metrio », c’est-à-dire un peu sucré, sans lait, nous retournons à Parikia à pied pour nous perdre à nouveau dans les ruelles et revoir le kastro et ses murs de « récup’ antiques ». Nous découvrons aussi une très jolie fontaine, l’entrée du musée et admirons l’entrée du monastère de Tourliani superbement mis en valeur par l’éclairage.

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                Panagia Ekatontapyliani (Notre Dame des Cent Portes)
              
 

La mer est très agitée, le vent fou. Courage, un autre repas pantagruélique nous attend chez Apostolos : mezzés de toutes sortes, poisson, fromage blanc aux raisins confits, mmmmmh !

Allons ! Une petite promenade digestive le long de la plage bordée de tamaris énormes et nous rentrons nous coucher.

Vendredi 8 octobre                      

                              

                                 

                                                  PAROS-NAXOS

  

 

Soleil, vent très fort, quelques nuages, mais nettement mieux qu’hier.

Le matin est consacré à la visite du musée archéologique de Parikia qui rassemble les découvertes faites dans l’île.

Une déesse stéatopyge du néolithique personnifie la fécondité

(4e millénaire). Parmi les pièces les plus intéressantes, un fragment de la table de Paros raconte l’histoire grecque depuis 1581 av.J.-C. jusqu’à sa rédaction en 265 av.J.-C. Si vous voulez savoir toute l’histoire, il faut vous rendre à Oxford !

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                                 Photo et croquis de la déesse stéatopyge

 

De beaux exemples de la statuaire de Paros peuplent les grandes salles.

Une gorgone est particulièrement saisissante avec sa gueule grimaçante et ses cheveux serpentins. A l’origine c’était une créature maléfique, fille de divinités marines. La gorgone Méduse avait le pouvoir de pétrifier par ses yeux tout être vivant ; en lui présentant son bouclier brillant comme un miroir, Persée l’amena à se pétrifier elle-même. Par la suite, il accrocha la tête de Méduse sur son bouclier et ses yeux, toujours efficaces, pétrifiaient les adversaires de Persée. Alors pourquoi orner sa maison d’une gorgone ? Justement pour son pouvoir dissuasif et finalement protecteur. C’est du moins ce que pensaient les Pariens du 6e s. av.J.-C.

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Le ciel se met au bleu.

 

A 11 h nous prenons le bateau pour Naxos.

 

 

Prochaine étape : Naxos

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